• Angleterre

    Dater à Londres

    Comme toutes les grandes villes, Londres regorge de célibataires en quête de nouvelles rencontres. Pour cela, tous les moyens sont bons, ami-e-s d’amis, sorties en boîtes, sites de rencontres et applications en tout genre. Cependant, il existe quelques traits de caractères propres aux Anglais.

    L’Anglais, ce gentleman

    L’Anglais est connu pour être gentleman. Il faut comprendre ici qu’il vous invitera à boire un verre et vous l’offrira, qu’il vous tiendra la porte et qu’il vous raccompagnera jusqu’au métro sans même vous embrasser. Si vous avez le droit à un « hug » (une accolade), vous pourrez vous estimer heureuse. Avec un tel comportement, difficile de savoir ce que veut l’autre. Amour, amitié, un pote pour aller au marché? Avec un peu de chance, vous en saurez plus au prochain rendez-vous.

    L’Anglais, ce grand timide

    Si les Anglaises s’assument (et ont semble-t-il beaucoup moins froid que les Françaises*), il arrive de tomber sur des Anglais à la timidité très développée. Si en plus, ceux-ci sont gentlemen, on a vite fini par si perdre. Vous n’avez plus qu’une chose à faire, améliorer votre niveau de patience ou prendre les choses en mains.

    L’Anglais, cet être contradictoire

    Il paraît que l’Anglais veut d’abord être votre ami avant d’envisager plus. On ne va pas se cacher que le gentleman qui sommeille en lui dort parfois bien profondément. Certains Anglais ne se donnent pas autant de mal, surtout lorsqu’ils ont un peu trop bu. Ils peuvent, ainsi, vous demander un « kiss » accolés au comptoir avant même d’avoir décliné leur identité. Dans ce cas là, passez votre chemin. Entre relents de bière et mi-molle ce n’est pas ce soir là que vous allez trouver l’amour.

    Le Londonien, ce dateur confirmé

    Une rumeur court sur les Londoniens. Celle-ci affirme qu’ils enchaînent les dates jusqu’à 30-35 ans. Dans une ville aussi grande que Londres, il n’est pas difficile de faire des rencontres sans lendemain, de quoi s’occuper jusqu’à la trentaine et briser le coeur de quelques demoiselles pensant avoir trouver le prince charmant. Rumeur fondée ou non, une phrase revient souvent « Darling, en dessous de 30 ans, c’est pas la peine ». Difficile de lutter dans cette jungle urbaine. Et si on allait voir comment ça se passe à la campagne?

    L’Anglais, un homme comme un autre

    Malgré toutes les rumeurs qui courent sur les Anglais, l’une d’entre elles s’avère fondée. Les Anglais sont des hommes comme les autres, changeant au gré des jours et des rencontres. S’il peut s’avérer facile et plaisant de les mettre en boite, aucun ne se ressemble, il serait donc dommage de faire des généralités. Je ne pourrai donc que vous conseiller de profiter pleinement et de ne pas vous retenir de vivre une belle histoire sous prétexte que l’intéressé n’a pas passé la barre des trente ans. Et même si certains comportements semblent se vérifier, allez demander à vos copines Parisiennes ou New-Yorkaises si elles ne rencontrent pas les mêmes déboires. Vous remarquerez que la vie en ville y joue bien plus que la nationalité.

    * Attention, je ne fais pas du slut-shaming. S’il s’avère que les anglaises ont une certaine tendance à porter des vêtements courts, elles ont surtout tendance à sortir sans manteau en plein hiver quand pour ma part, j’emporte au minimum deux écharpes. Il va falloir que j’enquête pour trouver leur secret.

    Et pour ceux qui ne savent pas ce qu’est le slut shaming, allez faire un tour chez Madmoizelle

  • Angleterre

    Un mois à Londres – Premier bilan : les bizarreries anglaises

    londres

    Et voilà, l’heure du départ est arrivée. Mon avion a 2h30 de retard, il semblerait qu’il y ait du brouillard à Londres. So cliché! Ça a le mérite de me mettre dans le bain direct! Cela me laisse également le temps pour remercier mes super copines qui ont toutes pris le temps d’aller boire un dernier verre, faire une dernière soirée, partager un dernier brunch et tout particulièrement ma petite Lexie qui a mis ses révisions en pause pendant 2h, ma chère Pauline pour m’avoir conduite à l’aéroport et ma funny Amelie pour m’avoir fait rire avant le vol. Sérieusement merci les filles de m’avoir accompagnée. Grâce à vous, pas une larme n’a été versée. Et franchement, j’avais le coeur tout serré mais heureusement il y a Skype pour retrouver les amis et la famille! D’ailleurs vous allez rire, Amelie avait remarqué un mec so creepy dans l’aéroport. Devinez qui s’est assis à côté de moi dans l’avion? Ce fameux monsieur, vous avez tout compris! Cependant, hors de question de me gâcher le décollage! J’adore ce moment où l’avion accélère juste avant de s’envoler. Telle une enfant à Disneyland,  j’ai envie de crier « plus vite, plus vite!!!! », j’ai le sourire jusqu’aux oreilles puis mon coeur décolle et c’est parti pour de bon!

    Je vous avoue que Bordeaux va énormément me manquer mais en voyant décoller un avion Air France au moment de monter dans le mien, j’ai réalisé que je quittais bien plus qu’une ville mais aussi mon pays. La petite larme n’était pas loin mais je suis prête pour l’aventure! Ses you soon my Lovely France!

    *

    J’ai rédigé ces quelques lignes le jour de mon départ alors que j’étais coincée pendant 2h30 à l’aéroport de Bordeaux. Aujourd’hui, cela fait presque un mois que je suis à Londres en tant que jeune fille au pair et voilà mon premier bilan :

    • 4 semaines à Londres mais seulement 4 matinées ensoleillées et déjà 1 matinée avec de la neige (ok c’était exceptionnel mais quand même, tout est dit!)
    • impossible de me faire à la monnaie anglaise. Pour le moment, je n’arrive à repérer que les pièces de 1 pound et 50 pens. Autant dire que c’est pratique pour régler… Il n’y a absolument aucune logique : la pièce de 10 pens est minuscule alors que celle de 5 pens est énorme. Et comme les anglais sont fourbes, ils ont écrit le montant en toutes lettres et en tout petit (non non, pas la peine de chercher une inscription en chiffre, vous ne trouverez que le buste de la reine!). Me voilà donc telle une grand-mère à déchiffrer chacune des pièces quand je veux faire mes courses
    • Toujours dans le genre fourbe, les anglais utilisent des poêles et casseroles entièrement en acier. Jusque là, rien d’anormal sauf que le manche n’est pas protégé par du plastique. Je ne m’étais jamais autant brûlée en si peu de temps et ce n’est pourtant pas faute de faire attention. Je sais déjà ce que je vais offrir à mes hôtes pour Noël!
    • On continue avec les brûlures. Ce point-ci, c’était un peu ma hantise avant d’arriver à Londres et autant dire que je ne manque pas de plaisanter à ce sujet à chaque fois que je me sers d’un robinet (c’est-à-dire trèèèès souvent. Qui a dit que j’étais lourde?). En Angleterre, lorsque vous voulez vous laver les mains, vous n’utilisez pas un mais deux robinets. Un pour l’eau chaude et un pour l’eau froide. Donc en gros, vous vous gelez une main et vous vous brûlez l’autre. Comment un peuple aussi évolué que les anglais peut-il continuer à utiliser deux robinets alors qu’on a depuis longtemps inventé les mitigeurs?? Par chance, la salle de bain que j’occupe est récente et j’ai un unique robinet mais ce n’est pas le cas dans la salle de bain familiale ni dans de nombreux restaurants.
    • D’ailleurs, il est courant de trouver de la crème et du savon dans les toilettes publics. Je vous laisse deviner lequel je choisi toujours par inadvertance…
    • Autres bizarreries, les anglais roulent à gauche mais marchent à droite dans le métro. Allez comprendre…
    • Ici, les gens dînent tôt. Très tôt même. A 17h30 exactement. En France, c’est l’heure du goûter mais ici, c’est déjà presque l’heure d’aller dormir. De toutes manières le soleil se couche à 17h en ce moment donc quelque part, c’est pas plus mal…
    • Enfin, la majorité des enfants portent un uniforme. La petite dont je m’occupe à 8 ans à peine et sait déjà faire son noeud de cravate (ahah, vous allez pouvoir charrier votre amoureux qui se rend sur youtube chaque fois qu’il doit faire le sien avant un entretien). Cependant, le petit de 5 ans, ne sait pas encore le faire, j’ai donc appris à mon tour! Comme quoi, il y a aussi du bon à vivre en Angleterre!