Diana, retour sur la vie d’une princesse
A quelques heures de la sortie du biopic sur Diana, je reviens sur ma séance en avant-première pour vous donner mon ressenti.
J’ai eu la chance, il y a un mois, de découvrir en avant-avant-première le film Diana. En effet, l’UGC propose a ses abonnés de tester et de donner leur avis sur des films avant leur sortie voire même avant les avant-premières. J’aime beaucoup l’idée, d’autant plus qu’on ne sait jamais quel film on va voir! Ce fut donc une bonne surprise quand la lumière s’est éteinte et que les premières images sont apparues!
Le film retrace les deux dernières années de Lady Di. Officiellement séparée du Prince Charles, on découvre la vie d’une femme seule et pourtant continuellement poursuivie par les paparazzi, on assiste à sa rencontre avec le docteur Hasnat Khan, on partage leurs premières difficultés en tant que couple mais aussi leurs espoirs ainsi que les larmes d’un homme amoureux découvrant la disparition de la femme qu’il aime.
Secret de tournage
A l’époque de la mort de Diana, peu étaient ceux à connaître la vérité sur sa relation avec le médecin pakistanais. Si le projet d’un film a été lancé il y a des années, il a fallu attendre que les résultats de l’enquête soient rendus publics pour lancer le tournage mais également que Hasnat Khan confirme sa relation avec la princesse.
Naomi Watts incarne pour l’occasion l’emblématique Lady Di, et elle a pris son rôle à coeur. C’est pourquoi, elle a longuement travaillé avant le début du tournage « Je me suis entraînée de manière intensive pendant six semaines (…) avant le début du tournage », explique la comédienne, « Elle était d’origine aristocrate mais n’était pas du genre à ne jamais exprimer la moindre émotion. Elle avait la voix chaleureuse et jeune, et elle n’avait nul besoin d’élever le ton pour se faire entendre, ce qui rendait sa voix d’autant plus élégante. Pour moi, c’était un gros boulot. » (source Allociné).
Afin de s’approcher le plus possible de la princesse, Naomi Watts a été jusqu’à porter une prothèse de nez. Pour l’occasion, le chef coiffeur a également fabriqué quatre perruques inspirées du style de coiffures arborées par Lady Di à l’époque. Plus encore, le chef costumier sans chercher a copié, c’est lui aussi inspiré de la garde robe de la princesse. Versace a participé à l’élaboration de celle-ci en allant jusqu’à copié l’une de ses propres créations. De son côté, le célèbre styliste Jacques Azagury, a accepté de prêter à la production deux modèles portés par Lady Di.
Enfin, vous remarquerez en allant voir le film, que l’équipe du tournage a beaucoup voyagé pour réaliser ce film. Elle nous a, en effet, emmené en Angletterre, en Croatie, en Italie, au Mozambique, au Pakistan et enfin à Paris. On pourrait donc penser que le tournage a duré de longues semaines et pourtant, celui-ci n’a duré que 9 semaines. Neuf petites semaines pour retracer les deux dernières années de vie de la plus tristement célèbre des princesses.
Mon avis:
Pour ma part, j’ai passé un agréable moment, j’ai complètement découvert cet aspect de la vie de la princesse, j’ai aimé partager ses espoirs, découvrir ses joies, j’ai également râler contre les paparazzi,et j’ai évidemment eu le coeur serré à la fin de l’histoire.
Naomi Watts s’est réellement préparée pour le rôle et cela se voit, pour autant, je ne vous cache pas quelques longueurs (moins nombreuses que celles dans la Dame de Fer qui m’avait énormément déçu). Selon moi, ce ne sera pas le biopic de l’année mais il vaut le détour.Prochain biopic à voir: Grace de Monaco prévu pour janvier 2014.
Un grand merci à Alizée qui m’a permis de profiter de son abonnement UGC en l’accompagnant lors de cette séance.
Il y a autant de façon d’aimer qu’il y a de coeurs – Anna Karenine de Tolstoi
Résumé « Russie, 1874, la belle et ardente Anna Karénine jouit de tout ce à quoi ses contemporains aspirent : mariée à Karénine, un haut fonctionnaire du gouvernement à qui elle a donné un fils, elle a atteint un éminent statut social à Saint-Pétersbourg. À la réception d’une lettre de son incorrigible séducteur de frère Oblonski, la suppliant de venir l’aider à sauver son mariage avec Dolly, elle se rend à Moscou. Au cours de son voyage, elle rencontre la comtesse Vronski que son fils, un charmant officier de la cavalerie, vient accueillir à la gare. Quelques brefs échanges suffisent pour éveiller en Anna et Vronski une attirance mutuelle. Oblonski reçoit également la visite de son meilleur ami Levine, un propriétaire terrien sensible et idéaliste. Épris de la sœur cadette de Dolly, Kitty, il la demande gauchement en mariage, mais Kitty n’a d’yeux que pour Vronski. Dévasté, Levine se retire à Pokrovskoïe et se consacre entièrement à la culture de ses terres. Mais le cœur de Kitty est lui aussi brisé quand elle prend conscience, lors d’un grand bal, de l’infatuation réciproque d’Anna et Vronski. Anna, désorientée, rentre à Saint-Pétersbourg, mais Vronski l’y suit. Elle s’évertue à reprendre sa calme vie de famille mais son obsession pour le jeune officier ne cesse de la tourmenter. Elle s’abandonne alors à une relation adultère qui scandalise toute l’aristocratie locale. Le statut et la respectabilité de Karénine sont mis en péril, le poussant à lancer un ultimatum à sa femme. Dans sa recherche éperdue de bonheur, Anna révèle au grand jour l’hypocrisie d’une société obsédée par le paraître. Incapable de renoncer à sa passion, elle fait le choix du cœur. » – Allociné
Cela va faire quasiment deux ans que j’attendais ce film! Quand j’ai su que Keira Knightley et Joe Wright allaient de nouveau travailler ensemble, autant vous dire que j’ai sauté de joie! Quand j’ai vu les premières images puis la bande annonce, j’ai cru que cela allait être l’un des films de l’année et peut-être même un de mes films préférés! Autant vous le dire tout de suite, le film est très bien mais j’ai été déçue!
Pour faire simple, Joe Wright, depuis Orgueil et Préjugés, est pour moi signe de qualité! J’ai été grandement déçue par Reviens-moi mais j’en reconnais malgré tout la beauté. Du coup, Anna Karenine était, dans mon esprit, l’occasion de voir le réalisateur remonter dans mon estime. J’étais tellement excitée à l’idée d’enfin découvrir ce nouveau film qu’Amour et moi étions au rendez-vous le lendemain de sa sortie en salle!
Je ne vais pas vous le cacher, le film est visuellement splendide! La mise en scène théâtrale est très intéressante et joliment montée! Cependant, elle m’a gênée. Elle est vraiment très belle et le film, plein de symboles doit être très intéressant à décortiquer mais moi, pour un premier visionnage, j’avais seulement envie de me laisser porter et de plonger à coeur perdu dans une folle histoire d’amour. Manque de chance, en plus de ne pas me laisser porter par la mise en scène, je n’ai pas accroché à l’un des personnages principaux: Vronski. L’acteur est probablement un bel homme mais quelque chose m’a déplu chez lui. Pas facile de partager les sentiments de l’héroïne quand son amant ne nous séduit pas.
Passons au positif et commençons simplement avec le casting! Kaira Knightley, Jude Law, Matthew MacFadyen (Mr Darcy dans Orgueil et préjugés), Domhnall Gleeson (Un des frères Weasley d’Harry Potter), rien que pour eux, j’aurai pu aller voir le film! Ajoutez à cela, de magnifiques costumes et de jolis bijoux et vous comprendrez pourquoi j’étais de plus en plus séduite à l’approche de la sortie du film!
Deux scènes m’ont particulièrement plu. Tout d’abord, une scène de bal. Malheureusement, je vous écrit cet article trop tardivement pour pouvoir vous la décrire. La suivante, une scène où Vronski est au galop sur son cheval. Anna est dans une salle de théâtre, son amant sur la scène. Elle joue de son éventail qui dessine progressivement la musique des chevaux aux galop. J’ai beaucoup aimé ce jeu avec les sons! Pour vous donner une idée de la théâtralisation extrême de ce film, cette scène est un bon exemple! Dans la réalité, on voit donc Vronski sur scène et à cheval. Dans le film, il est sur un champ de course en pleine compétition et Anna dans les tribunes le regarde avec angoisse.
Les mises en abyme sont nombreuses dans ce film et le théâtre comme décors revient très souvent. Ainsi au début du film, une scène de théâtre représente un salon. Nous suivons un personnage qui quitte le salon pour rendre visite à son frère. Pour cela, il passe de rues en rues. Mais à l’écran, le personnage ne quitte jamais le théâtre, les coulisses représentent les rues (avec cependant de vraies passants) et les hauteurs du théâtre d’où l’on règle les lumières deviennent la minuscule chambre du frère. Puis progressivement le théâtre disparaît pour laisser réellement place à la chambre. C’est assez déconcertant car finalement même si c’est assez intuitif, on se pose quand même la question « on est bien dans la rue là? ». Les bruits, les passants, leurs accoutrements tout y fait penser mais nos yeux nous montrent autre chose. D’ailleurs, le film se termine lui-même sur une question. Je ne vous ai pas parlé de l’histoire en elle-même, d’où la présence du résumé au début de cet article. La belle Anna hésite entre son mari et son amant et tombe progressivement dans une sorte de folie. D’où notre questionnement final. Je ne vous le dévoile pas afin de ne pas vous spoiler l’histoire et je vous laisse le plaisir d’aller voir le film qui j’en suis sûre soulèvera la même question chez vous.
Je dois également vous dire que les acteurs jouent vraiment bien. keira Knightley est une de mes actrices préférées. Quand on apprécie (ou alors quand on déteste) un acteur, on finit par s’habituer à ses expressions et à les reconnaître. Keira ne fait pas exception et on retrouve nombreuses de ses expressions du visage favorites.
Je terminerai donc en vous disant que ce film est visuellement très beau, qu’il vaut le détour mais qu’il est légèrement déroutant! La mise en scène a été travaillée et cela de manière très poussée mais peut-être un peu trop puisque l’on ne se laisse finalement pas porter par l’histoire qui passe selon moi légèrement au second plan. Malgré cela, Amour a vraiment aimé le film, plus que moi semble-t-il et ne reproche rien à la mise en scène qui ne l’a pas dérangé pour sa part. J’insiste sur le côté visuel du film, car les couleurs et les décors sont vraiment très beaux! Je vous conseille donc d’aller le voir, d’autant qu’il y a de très bons acteurs! Je sais qu’un bon casting n’est pas gage d’un bon film mais généralement ça aide. Comment ai-je pu oublier de vous parler de la musique qui est selon moi aussi travaillée que la mise en scène?! Elle est tout simplement géniale! Pour le coup, Joe Wright ne m’a vraiment pas déçue! En ce qui concerne la bande son, c’est encore un régal!
Finalement, même si j’ai été déçue, j’ai quand même bien envie de le revoir. La mise en scène qui m’a initialement rebutée m’a malgré tout séduite et me donne envie de décortiquer l’histoire. J’ai envisagé de lire le livre mais après en avoir lu quelques pages en anglais à une amie cet été (oui pourquoi faire facile quand on peut faire simple?), j’ai vite changé d’avis.
Je vous laisse découvrir la bande annonce qui donne mine de rien vraiment envie! Si vous ouvrez l’oeil, vous pourrez remarquer quelques signe de théâtralisation (peu mis en avant comparé à la réalité du film)