• Joli Bazar,  Lifestyle

    Euphorie & Jeux Olympiques de Londres

    Les JO, tous le monde en parle et qu’on le veuille ou non, on ne peut pas ne pas en entendre parler a moins de ne pas avoir de tele, de radio, internet, et de vivre coupe du monde, loin de tout journal.

    Musique officielle des J.O.

    En bonne francaise, je soutiens nos athletes depuis mon petit coin de paradis ou je passe une semaine de vacances. Seulement voila, moi, je les soutiens de loin. Du moins c’est ce que je croyais quand Cheri a allume la tv disant qu’il allait mettre les JO. Quoi? Roohhh pas les JO… Et puis voila que Cheri va lire un peu dehors pendant que je surfe sur le net toujours devant les JO. Moi qui regardais, au debut, notre ecran de loin, je me retrouve a suivre chaque etape. Chaque athlete devient mon chouchou le temps de son passage. Je reve devant la natation synchronisee, je rale devant les courses parce que je ne comprends pas toutes les regles. Une course, tu cours et c’est bon non? Ah non… Y a plusieurs etapes de selection? J’hallucine devant le lancer de javelot. Moi au lycee, je faisais 3m et c’etait?pas tres bon. Je suis triste quand j’apprends que notre lutteur n’ira pas en final. Je frissonne quand les athletes executent leur programme en barre fixe. Oui, j’ai peur pour eux. S’ils ne se rattrapaient pas? C’en serait fini pour le podium et ce serait la deception la plus atroce pour ces athletes qui ne vivent que pour ca. J’imagine que tu es decu quand tu n’es pas sur le podium mais tu dois l’etre tellement plus quand tu sais que d’habitude tu te receptionnes correctement et que la, tu n’as pas su etre a fond. J’imagine la frustration, la deception des athletes qui blesses doivent abandonner et qui trop vieux savent qu’ils viennent de vivre leurs derniers JO.
    Finalement, les JO, je les decouvre avec?delectation. Je ne reste pas coller devant mon ecran mais j’ai plaisir a les suivre. Je soutiens nos athletes, j’applaudis les performances etrangeres, je souris de joie pour les vainqueurs qui doivent etre tellement heureux. Leurs?entrainements?doivent demander de tels sacrifices. Je ne peux imaginer a quel point. Je decouvre des hommes et des femmes aux corps sculptes. Je fonds un peu aussi je l’avoue comme lorsque je decouvre la performance de Epke Zonderland (medaille d’or en barre fixe). Pas mal le neerlandais! J’imagine l’ambiance dans les stades, l’euphorie et la joie partagee qui rapproche les nations.

    Finalement, c’est bien le mot, les JO, ca me rend un peu euphorique.

  • Cinéma,  Take me to

    To Rome with love – Woody Allen

    Comme vous avez pu le remarquer, hier fut une journee ensoleillee! On se plaint quand il fait gris et pourtant une amie et moi avons choisi une si belle journee pour aller au cinema! Avec une telle chaleur, c’etait finalement bien agreable de se retrouver dans une salle sombre. Je vous rassure, nous avons passe le reste de la journee a la piscine! Comme toujours lorsque je vais au cinema, je pense a vous et je note mentalement les points dont j’aurai envie de vous parler. Et justement, aujourd’hui, je vais vous parler du dernier film de Woody Allen: To Rome with love que j’ai, pour ma part, vu en VostFr. Je vous mets cependant la B.A en francais afin d’eviter les sous titre, tout petit petit petit…

    Je ne sais pas vous mais moi je trouve que les films de Woody Allen ont tous un cote un peu déluré et farfelu! C’est d’ailleurs tres probablement une des raisons qui font que j’aime (une partie de) ses oeuvres. Et bien, celui-ci ne fait pas exception. La visite commence avec un agent de circulation qui nous dit etre le mieux placer pour connaitre Rome. C’est ainsi que nous decouvrons les personnages principaux. Un jeune architecte (Jesse Eseinberg) et sa copine, un couple de jeune marie, un celebre architecte de passage a Rome (Allec Baldwin), une americaine en vacances (Alison Pill qui jouait deja dans Minuit a Paris) et un italien des plus banals (Roberto Begnini). Comme vous pouvez le voir, le casting est deja pas mal, ajoute a cela Woody Allen lui-meme, Penelope Cruz et Ellen Page, Judy Davis et Greta Gerwig et le tenor Fabio Armiliato et c’est parti!

    Les histoires des differents protagonistes vont evidemment se croiser et s’entre-meler. Le jeune architecte va rencontrer au detour d’une rue, le celebre architecte qui a lui aussi vecu a Rome pendant ses etudes. Celui-ci jouera les Jiminy Cricket tout au long du film, lui faisant partager sa sagesse acquise au cours des annees. Le personnage d’Allec Baldwin sera present et a la fois absent rendant les scenes parfois etranges et pourtant si bien jouees! Je pense qu’il doit etre assez deconcertant de jouer ce genre de scene pour les autres acteurs ou vous devez un temps echanger avec votre conscience et un autre en faire abstraction. Cela me rappelle les apartes que l’on peut retrouver au theatre quand un acteur fait des confidences aux spectateurs alors que ses compagnons sont toujours sur scene.

    Notre jeune couple de maries va quant a lui vite se retrouver separer. La demoiselle etant tres naive et tete en l’air, elle va se perdre en ville pendant que son mari rencontrera la fatale Penelope Cruz. Tout n’etant pas perdu pour la demoiselle qui rencontrera pendant ce temps son acteur prefere.?La belle americaine en vacances trouvera l’amour pendant que notre italien local qui adore donner son avis deviendra etrangement celebre.

    Woody Allen joue ici le pere de l’americaine en voyage et un ancien metteur en scene d’opera. Pour ne pas vous devoiler plus le film, je vais simplement vous prévenir (à nouveau) que le mot farfelue pourrait qualifier certains passages. N’hésitez pas à me donner votre avis si vous aussi vous avez été le voir ou si vous compter le faire!

    A bientôt mes darlings!